Le Chili, c'est une terre de volcans. Nous passerons donc naturellement nos premiers jours sur les pentes de l'un d'entre eux, le Villarica. Qui dit volcan, dit sources d'eaux chaudes... On en a profité aussi, sous quelques flocons de neige...

Un volcan parmi les plus actifs d'Amérique du Sud (le Llaima), une immense coulée de lave à traverser datant d'une cinquantaine d'année, une dizaine de condors (dont un planant en faisant des cercles à quelques mètres au dessus de nos têtes pendant une bonne minute), des forêts d'araucarias (arbres de 50 mètres de haut d'une espèce existant déjà au temps des dinosaures), des lacs de toutes les couleurs, des carpinteros (oiseaux de la famille des "pics" malheureusement en voie d'extinction).

Voilà comment résumer les quelques jours passés dans le parc Conguillio.

Après les volcans, nous remontons tranquillement au nord, en empruntant en grande partie les routes de la côte Pacifique. Encore une fois, le changement de paysage et de température est total. A chaque fois, on a l’impression de commencer un nouveau voyage. La monotonie n’est pas de mise depuis ces, bientôt, 3 premiers mois de voyage. Nous enchaînons ici les plages et les petits ports de pêche, sous un soleil estival.

Nous avons la chance de tomber à plusieurs reprises sur des évènements imprévus.

D’abord un rodéo à Parral, une petite ville sur la route de l’Océan : ici, le but est de faire courir les veaux puis de les arrêter à un point donné de l’arène, avant de leur faire faire demi-tour, le tout devant un jury. On admire surtout la fougue des chevaux, qui trépignent dans l’arène.

Ensuite, un retour de pêche dans le port de Constitucion : on l’avait déjà constaté auparavant en Argentine, mais nous avons ici une chance toute simple : nous sommes sur un ponton surplombant l’océan de plusieurs mètres, parfois sans aucune barrière, au milieu des marins, des véhicules, des bateaux sur leur remorque… La vigilance est de mise, mais quel plaisir de voir des hommes faire tout simplement, mais fièrement, leur travail…

Avant de visiter Valparaiso, ville mythique, nous faisons une belle visite : la maison de Pablo Neruda, poète chilien bien connu en France. Sa maison domine l’océan, et regorge d’objets de sa collection, souvent en lien avec la mer, parfois politique, et toujours poétiques : proues de bateau, pipes, vieilles cartes marines, bouteilles colorées…

Certains voyageurs sont très déçus par cette visite. Pour nous toutes ces couleurs, ces maisons faites de tôles et parfois très délabrées font le charme de cette ville.  Bref, Valparaiso, on aime ou on déteste. Nous, vous avez compris, on a adoré !

Nous avons aimé errer dans ses ruelles, admirer ses nombreuses collines sur la mer, ses maisons colorées, ses tags magnifiques…